L’impact de nos gestes quotidiens sur l’environnement

L’impact de nos gestes quotidiens sur l’environnement

Plusieurs personnes croient que choisir un contenant en verre plutôt qu’en plastique et mettre nos restes alimentaires au compostage au lieu de les jeter à la poubelle sont des actions trop simples pour faire une différence. Et pourtant ! Au contraire, chaque geste compte ! Voici quelques statistiques[1] pour vous encourager à continuer vos bonnes pratiques en matière de zéro déchet :

  • En 2016, le Canada a enseveli, envoyé à la décharge ou incinéré 26 millions de tonnes de déchets, ce qui représente 73 % du total des déchets produits ;
  • De tous les déchets générés au Canada, 44 % proviennent du secteur résidentiel.

      Oui, nos habitudes de consommation ont un impact sur la gestion des rebuts. Chaque contenant acheté à l’épicerie ; chaque petit sac utilisé pour transporter nos fruits et légumes ou nos emplettes ; chaque pile, appareil électronique ou pot de peinture jetés aux ordures s’ajoute à cette montagne de détritus qui menace l’équilibre fragile de notre planète.

      Le plastique, ce fléau pour l’environnement, représente à lui seul un haut risque pour la santé de tous les êtres vivants sur la Terre. En effet, chaque étape du cycle de vie du plastique a des conséquences nocives. De plus, puisque le processus de décomposition de celui-ci prend entre 500 et 1000 ans à se compléter, la menace est bien réelle.

       

      « Mais… il y a le recyclage ? »

       

      Saviez-vous que du point de vue mondial, sur neuf milliards de tonnes, le pourcentage des matières plastiques ayant été recyclées s’élève à seulement 9 % [2]?

      C’est pourquoi l’initiative du zéro déchet est si importante. Cette démarche, visant à éliminer les déchets à la source, est notamment définie par la règle des 5 R[3] :

      • Refuser (les objets dont on n’a pas besoin, à usage unique ou non valorisable, c.-à-d. non recyclable) ;
      • Réduire (n’acheter que les quantités nécessaires, éviter le gaspillage) ;
      • Réutiliser (privilégier les objets réutilisables, acheter d’occasion, emprunter, réparer, donner) ;
      • Recycler (les objets et matières valorisables) ;
      • Rendre à la terre (composter la matière organique).

        Puisque « Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas » (la devise du zéro déchet), une façon efficace et simple pour y arriver est de faire vos achats dans une épicerie qui offre des aliments en vrac. La plupart de ces boutiques proposent également des produits biologiques et vous permettent d’encourager l’achat local. Lorsque nous décidons d’utiliser nos propres contenants plutôt que de nous procurer des marchandises emballées dans du plastique, nous évitons que ces particules toxiques se retrouvent dans les sols, l’eau et l’air que nous respirons.

         

        En résumé

        Lorsque nous les additionnons à ceux de toutes les personnes qui nous entourent, tous nos gestes comptent ; que ce soit d’une manière négative en contribuant à l’accumulation des déchets ou positive en adoptant des comportements différents et écologiques, vous avez le pouvoir de changer les choses. Que choisirez-vous ?

         

         

         

         Mélanie Ruel pour La Station Vrac

         

        [1] Environnement et changement climatique Canada (ECCC) [En ligne] (2018). Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement : Réacheminement et élimination des déchets solides.
        [2] ONU Environnement [En ligne] (2018). L’état des plastiques.
        [3] Zero Waste Paris [En ligne] (2018). Le principe : la règle des 5 R.

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